Prévention, efficacité opérationnelle pour les professionnels, accès à la santé et innovation : telles sont les quatre priorités du gouvernement.

L’Agence du numérique en santé (ANS) a ouvert à la consultation, le 14 décembre 2022, sa feuille de route 2023-2027. Fondée sur « l’éthique », « la souveraineté » et « la durabilité », elle s’organise atour de quatre priorités.

La première est d’utiliser les outils numériques pour améliorer la prévention. L’ANS compte notamment s’appuyer sur le carnet de santé numérique « Mon espace santé » dont 98 % de la population française dispose. L’agence veut ainsi y intégrer des messages de rappel personnalisés, pour des vaccinations, des soins dentaires ou des bilans de santé à des âges-clés.

Pour optimiser l’efficacité de ces messages, l’ANS entend améliorer le taux d’utilisation de ce carnet de santé numérique. L’agence veut parallèlement rendre les usagers « maîtres de leurs données », en les laissant gérer le partage d’éléments de « Mon espace santé » avec leurs professionnels de santé.

Deuxième priorité : faciliter le travail des professionnels de santé en accélérant leurs démarches numériques afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à leurs patients. Jacques Lucas, président de l’ANS, entend pour cela développer un « accès simplifié à tous leurs services numériques » et généraliser l’usage des ordonnances numériques, domaine où la France souffre d’un net retard.

L’ANS va également tester une nouvelle plateforme de messagerie instantanée décentralisée, sécurisée et interopérable pour fluidifier les échanges entre professionnels de santé.

Troisième priorité : favoriser l’accès aux soins et à la santé. Pour cela, l’ANS veut utiliser le numérique pour améliorer l’information des usagers sur les offres de santé disponibles, en particulier dans les territoires en manque de praticiens. L’agence entend également développer encore la télémédecine, notamment dans les « déserts médicaux ».

Quatrième et dernière priorité : soutenir l’innovation par la mise en œuvre de « règles claires, ciblées secteur par secteur et pragmatiques sur les enjeux d’interopérabilité, de sécurité et d’éthique ».

L’ANS entend développer des référentiels et procédures de validation, pour les établissements et professionnels de santé, ainsi que les medtech. Le niveau de respect de ces normes pourrait ainsi conditionner l’attribution de budgets ou conduire à des sanctions.

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