Le 15 juillet 2022, une cyberattaque d’ampleur provoque la fermeture de plusieurs services gouvernementaux en Albanie. Des données sont également dérobées. L’AKSHI, l’équivalent albanais de l’Anssi, décrit alors une « attaque cybercriminelle synchronisée et sophistiquée provenant de l’extérieur de l’Albanie ».
Ce 7 septembre 2022, le premier ministre albanais Edi Rama a indiqué avoir des « preuves irréfutables » que l’Iran avait engagé « quatre groupes pour monter cette cyberattaque ». Tirana a en conséquence rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran.
Edi Rama a également précisé que la cyber-offensive n’a « pas atteint son objectif. Tous les systèmes sont redevenus pleinement opérationnels et il n’y a pas eu d’effacement irréversible des données ». Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a également attribué « cette cyberattaque imprudente et irresponsable » à l’Iran.
« Nous condamnons fermement ces cyber-activités malveillantes destinées à déstabiliser et à nuire à la sécurité d’un allié, et à perturber la vie quotidienne des citoyens. L’Otan et ses alliés soutiennent l’Albanie dans le renforcement de ses capacités de cyberdéfense afin de résister et de repousser de telles cyber-activités malveillantes à l’avenir », a commenté le Conseil de l’Atlantique Nord, qui regroupe les représentants des 30 États membres de l’Otan.