Le Grand Palais fait partie des victimes, sans incidence sur les épreuves des JO qui s’y déroulent.

Une source policière a révélé à l’AFP qu’une attaque par rançongiciel avait frappé, dans la nuit du 3 au 4 août 2024, une quarantaine de musées en France, dont le Grand Palais. Les cybercriminels ont compromis un SI commun de ces institutions, qui centralise toutes leurs données financières. Ils leur ont laissé 48 heures pour payer une rançon, sous peine de divulguer les données dérobées.

L’État français interdisant aux organismes publics de verser de l’argent aux cybercriminels, il semble peu probable que les responsables de l’attaque obtiennent gain de cause. La source policière n’a révélé ni l’identité du gang de ransomware, ni la liste des musées concernés. Le Louvre a, dans un premier temps, indiqué avoir été touché, avant de démentir. 

C’est le DSI du site du Grand Palais qui a alerté la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire de Paris. Elle a alors ouvert une enquête pour « atteinte à un système automatisé de traitement des données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit punis de cinq ans d’emprisonnement ».

L’Anssi a précisé que l’incident n’avait pas atteint les SI impliqués dans le déroulement des épreuves des Jeux olympiques au Grand Palais. L’attaque n’a donc eu aucune incidence sur ces dernières.

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