Discutant avec un faux directeur général de la firme automobile, il lui a posé une question personnelle, à laquelle seul le vrai Benedetto Vigna pouvait répondre.

Fortune et Bloomberg ont révélé, le 27 juillet 2024, comment un cadre haut-placé de Ferrari a réussi à déjouer une arnaque au président s’appuyant sur un deepfake. L’employé avait reçu une série de messages écrits sur WhatsApp, provenant prétendument du directeur général de la firme automobile, Benedetto Vigna. Cet interlocuteur justifiait l’usage d’un nouveau numéro par des raisons de confidentialité.

Le faux Benedetto Vigna a alors indiqué au cadre qu’une « grande acquisition » se préparait, et qu’il devait se tenir prêt à signer un accord de non-divulgation. Le cybercriminel a ensuite lancé un appel vocal, en utilisant un deepfake audio imitant la voix de Benedetto Vigna. 

Le cadre a alors fait preuve d’une remarquable hygiène numérique, en déclarant à son interlocuteur, pourtant censé être son patron, qu’il devait l’identifier formellement avant de poursuivre. Il lui a demandé le titre du livre que Benedetto Vigna lui avait recommandé de visu, quelques jours plus tôt. Le cybercriminel a alors immédiatement mis fin à l’appel.

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