
Capgemini victime d’une attaque par rançongiciel d’un de ses employés
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Le Parisien a annoncé, le 18 juillet 2024, la mise en examen, en mai 2024, d’un ingénieur informatique de 26 ans, accusé d’avoir attaqué avec un rançongiciel son employeur Capgemini. L’incident remonte au 2 octobre 2023, quand un cybercriminel a chiffré, avec le ransomware Knight, les données d’un serveur du géant informatique français. Ce serveur contenait des informations sur un récepteur de navigation par satellite de nouvelle génération.
L’attaquant a alors proposé à Capgemini de lui fournir une clé de déchiffrement contre une rançon de 5 000 euros en bitcoins. L’entreprise française a d’abord soupçonné un groupe cybercriminel russophone, et a refusé de payer. Elle a déposé une plainte en novembre 2023, déclenchant une enquête de la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C).
Après six mois d’investigation, les enquêteurs ont découvert que l’attaque venait de l’intérieur, d’un jeune ingénieur formé à l’Épitech, employé par Capgemini depuis novembre 2021. Il travaillait sur un programme de navigation par satellite. Arrêté à son domicile, mis en examen et écroué, il nie être l’auteur de cette cyberattaque.
« Aucune suite n’a été donnée à la demande de rançon et aucune donnée n’a été exfiltrée. L’ex-salarié à l’origine de cette attaque avortée a été identifié très rapidement et licencié », a indiqué Capgemini dans un communiqué adressé à 01Net.