L’offre de rachat concerne les activités critiques de la division BDS du géant de l’informatique, notamment la cybersécurité et les supercalculateurs.

Atos a annoncé, le 14 juin 2024, avoir reçu une « lettre d’offre confirmatoire non engageante de l’État français » portant sur le rachat de ses activités critiques pour 700 millions d’euros. La proposition comprend les filiales Advanced Computing, Mission-Critical Systems et Cybersecurity Products de la division BDS (« Big data et sécurité ») d’Atos.

Parmi les activités concernées figurent la cybersécurité, les supercalculateurs et des systèmes utilisés par l’armée française, dont les dispositifs de sécurisation des avions Rafale. Au mois d’avril 2024, l’État français avait déjà évoqué une reprise de ces actifs critiques, pour un prix compris entre 700 millions et un milliard d’euros.

Le 11 juin 2024, le conseil d’administration d’Atos a choisi l’offre de reprise menée par le consortium Onepoint et son PDG David Layani. Ce dernier, nouvel homme fort du groupe informatique, a déclaré, le 12 avril 2024, qu’il souhaitait faire le maximum « pour sanctuariser la partie des actifs dits ultrasensibles » d’Atos. Il a toutefois précisé qu’il veillerait à ce que ces actifs « ne soient pas bradés ».

« Aucune certitude ne peut être apportée quant à l’issue des négociations et à la conclusion d’un accord définitif entre les parties », lit-on d’ailleurs dans le communiqué de presse. Parallèlement, Atos a officialisé, le 11 avril 2024 dans la soirée, son intention de revendre sa filiale Worldgrid au géant français de l’ingénierie Alten, pour 270 millions d’euros.

Worldgrid est un spécialiste de la conception et du conseil dans le domaine de l’énergie. L’entreprise commercialise notamment des dispositifs d’acquisition et de contrôle pour les centrales électriques et nucléaires. Ces outils équipent 15 % du parc nucléaire mondial, dont la totalité des centrales françaises. Ce rachat devrait aboutir d’ici la fin de l’année 2024.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’était déclaré favorable à une reprise de Worldgrip, un actif stratégique pour la France, par l’État, « EDF ou une entreprise proche d’EDF ». Alten est certes une entreprise française, mais l’État français n’a aucun contrôle sur son capital.

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