La société israélienne a exploité une faille 0-day dans WhatsApp pour permettre à des acteurs étatiques de surveiller illégalement des smartphones.

Un jury américain a condamné, le 6 mai 2025, NSO Group, l’éditeur israélien du logiciel-espion Pegasus, à verser 167 millions de dollars (148 millions d’euros) de dommages et intérêts à Meta. L’exploitation d’une faille 0-day dans WhatsApp avait permis à des clients étatiques de surveiller illégalement 1 400 smartphones dans le monde, appartenant à des avocats, des journalistes, des diplomates ou des dissidents politiques.

Le géant du net avait déposé une plainte en 2019. En décembre 2024, un tribunal américain avait déclaré NSO Group coupable d’infractions aux lois fédérales et californiennes, ainsi qu’aux conditions d’utilisation de WhatsApp. Le dossier avait alors été transmis à un jury pour quantifier les dommages et intérêts que devra verser la start-up. La somme représente plus de 70 % du dernier chiffre d’affaires annuel connu de NSO Group, qui envisagerait de faire appel.

« Notre procès est entré dans l’histoire comme la première victoire contre les logiciels-espions illégaux qui menacent la sécurité et la vie privée de chacun », a salué Zade Alsawah, porte-parole de WhatsApp.

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