![[Reprise d’Atos] : le consortium [Onepoint choisi]](https://incyber.org//wp-content/uploads/2024/03/adobestock-749446930-1920x735.jpeg)
Reprise d’Atos : le consortium Onepoint choisi
Articles du même auteur :
4
Le conseil d’administration d’Atos a annoncé, le 11 juin 2024 au matin, avoir choisi comme repreneur le consortium mené par le cabinet en conseil numérique Onepoint et son PDG David Layani. L’offre de reprise réunit Onepoint, le fonds Butler Industries, de l’homme d’affaires Warren Butler, la société européenne de transformation numérique Econocom et un groupe de créanciers d’Atos.
« Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d’une procédure accélérée dédiée d’ici juillet 2024 », a précisé le groupe informatique dans un communiqué.
Endetté à hauteur de 5 milliards d’euros, Atos avait entamé en février 2024 cette procédure de reprise, sous l’égide de la conciliatrice Hélène Bourbouloux. Le conseil d’administration devait arbitrer entre l’offre de David Layani et celle du milliardaire tchèque Daniel Křetínský et de son fonds EP Equity Investment (EPEI). Initialement prévue le 5 juin 2024, la décision avait été repoussée faute d’un accord entre les différents créanciers d’Atos.
Le conseil d’administration a au final estimé que l’offre de Onepoint était « la mieux orientée en matière d’intérêt social d’Atos, y compris de ses salariés, clients, fournisseurs, créanciers, actionnaires et autres parties prenantes ».
« La proposition soumise par le consortium Onepoint est globalement conforme aux principaux paramètres financiers fixés par la société en avril. En particulier, elle apportera un financement adéquat de l’activité et permettra à Atos d’étendre sa position de leader sur le marché et de continuer à assurer des services et des solutions de haute qualité à ses clients », précise Paul Saleh, directeur général d’Atos.
L’offre de Onepoint prévoit, « sous réserve d’ajustements finaux », un effacement de dette de 2,9 milliards d’euros, à convertir en fonds propre. Elle comporte aussi un apport de 1,5 milliard d’euros sous forme de dette et une augmentation de capital de 250 millions d’euros, dont « 175 millions d’euros provenant du consortium Onepoint, pour 21 % des fonds propres entièrement dilués » et « 75 millions d’euros provenant des créanciers, pour 9% des fonds propres entièrement dilués ».