Une banque en ligne traite des données particulièrement sensibles, et toute intrusion est de nature à inquiéter ses sociétaires. La fintech Revolut a ainsi récemment reconnu avoir subi « une cyberattaque très ciblée » : « une entité non autorisée » a pu accéder « aux données de 32 000 clients », soit « 0,16 % » des plus de 20 millions de clients de la jeune pousse.
La banque en ligne précise que cette intrusion a été d’une courte durée, car l’attaque a été « immédiatement identifiée et isolée », et « aucun fonds n’a été accédé ou volé ». Selon Revolut, ses clients ne doivent pas s’inquiéter et peuvent « continuer à utiliser leurs cartes et leurs comptes normalement ».
En revanche, la fintech n’a pas précisé si elle avait porté plainte, ni quelle était la nature des données auxquelles les pirates ont accédé. Simple volonté de protéger une enquête en cours, ou forme d’opacité pour ne pas inquiéter ses clients ? Comme souvent, face à une telle compromission, le doute reste permis.