Le groupe cybercriminel LockBit se distingue par de spectaculaires demandes de rançon, dont certaines s’avèrent être au bord du canular, destinées seulement à soigner la popularité du groupe (celles contre le ministère de la Justice français ou Mandiant), mais dont d’autres s’avèrent bien réelles, à l’instar de celles ayant visé le groupe La Poste ou l’Hôpital Sud-Francilien.
À quelle catégorie appartient la nouvelle tentative d’extorsion contre Thales, révélée récemment et dont l’ultimatum expire ce lundi 7 novembre ? LockBit affirme avoir dérobé au groupe français des documents “très sensibles” et “confidentiels” détaillant le fonctionnement de l’entreprise, des archives commerciales et comptables, ainsi que des logiciels.
Le groupe cybercriminel a même suggéré aux clients de Thales de porter plainte contre le géant de l’électronique pour avoir mal sécurisé leurs données, pour mettre sous pression l’entreprise, mais sans démontrer la véracité de l’attaque. Thales a lancé une enquête pour déterminer si les allégations de LockBit sont vraies ou non, sans faire davantage de commentaires.