Un rapport de l’Europol Innovation Lab estime que « la prévention et la détection des deepfakes » doit être « la priorité absolue des forces de l’ordre ».

Les cas d’usage criminel des deepfakes sont extrêmement nombreux : manipuler l’information auprès du grand public et des entreprises, appuyer une extorsion ou une fraude, perturber les marchés financiers, induire les autorités en erreur dans le cadre d’une enquête ou d’une intervention, favoriser l’exploitation sexuelle de personnes vulnérables, en particulier des enfants…

L’Europol Innovation Lab a récemment consacré un rapport à ces technologies de falsification de l’image et / ou de la voix d’une personne, que le développement des réseaux antagonistes génératifs a démocratisé : « Le progrès de l’intelligence artificielle et la disponibilité de grandes bases de données d’images et de vidéo signifient que le volume et la qualité des contenus ‘deepfake’ augmentent », expose ainsi Europol.

L’ampleur des risques fait que, pour Europol, « la prévention et la détection des deepfakes doivent être la priorité absolue des forces de l’ordre ». Le rapport appelle donc les forces de l’ordre à financer rapidement la formation de spécialistes de ces questions, et de les doter du matériel nécessaire, « tout en respectant les droits fondamentaux ».

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