Dans ce rapport, l’institution passe en revue plusieurs innovations numériques, et inscrit leur usage sur les approches élargies de la KYC basées à la fois sur l’analyse des risques et sur les stratégies d’inclusion des populations.
Y sont particulièrement examinés l’usage des API, de l’Intelligence Artificielle, de la technologie DLT/ Blockchain et des nouvelles méthodes de vérification des informations des clients (Customer due Diligence). Le rapport relève notamment dans sa synthèse que « les solutions d’identité numérique peuvent permettre la vérification d’identité à distance et la mise à jour des informations. Elles peuvent aussi améliorer l’authentification des clients pour des accès plus sécurisés aux comptes, et […] promouvoir l’inclusion financière, tout en combattant le blanchiment et la fraude ».
Les défis sont aussi examinés notamment ceux liés au « risk screening » et à l’examen des personnes politiquement exposées. Parmi les défis majeurs dans la mise en place des nouvelles technologies, on retrouve, la mise en place opérationnelle parfois complexe, les risques juridiques du fait de la pluralité des normes à respecter et ceux liés à la protection des données.
Dans sa conclusion, le GAFI recommande une approche holistique du potentiel offert par les nouvelles technologies. Il est vrai qu’au-delà des améliorations techniques, c’est parfois à une refonte complète des stratégies de la KYC que sont invitées les entreprises réglementées.
Les opportunités et risques doivent donc être soigneusement examinés, afin que les organisations puissent assumer pleinement ces transformations, qui impactent fortement les relations marketing et commerciales avec les clients.