Ce 2 février 2022, Reuters a indiqué que Thales envisageait d’acquérir BDS, la branche d’Atos dédiée à la cybersécurité ; dans la foulée, Thales a nié toute discussion en ce sens.

S’appuyant sur des sources anonymes, Reuters a annoncé, ce 2 février 2022, que Thales, conseillé par Centerview Partners, avait contacté plusieurs groupes d’investissement (dont Bain Capital), pour étudier la faisabilité d’une offre conjointe sur Big Data & Cybersecurity (BDS), l’activité de cybersécurité d’Atos. L’opération est estimée à 2,7 milliards d’euros.

Les mêmes sources estiment toutefois qu’une telle opération se heurterait à un veto politique : en pleine campagne présidentielle, le gouvernement français refuserait tout démantèlement d’Atos, en particulier s’il implique des capitaux étrangers.

En réaction, Thales a indiqué ce même jour, via un communiqué, « qu’aucune discussion n’est en cours avec Atos à cet égard ». Le groupe a toutefois précisé qu’il était « potentiellement intéressé par tout actif de cybersécurité qui serait disponible à la vente ».

Toujours selon Reuters, Atos considérerait comme « hostile et indésirable » toute initiative de fonds de capital-investissement visant à lancer une offre publique et à retirer Atos de la Bourse de Paris.

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