Une enquête sur la souveraineté numérique révèle une certaine inquiétude des Français sur cette question.

Acteurs publics/EY a commandé à l’Ifop une enquête, pour l’Observatoire des politiques publiques, sur la souveraineté numérique, réalisée en avril 2022, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La souveraineté numérique de la France y est définie comme « la capacité à disposer des outils, plates-formes et entreprises numériques sur le sol national ». L’étude montre que 48 % des Français estiment que la France détient les armes nécessaires pour assurer cette souveraineté numérique, 24 % pensent que ce n’est pas le cas, et 28 % ne savent pas.

Cette question étant complexe, technique et convoquant de nombreuses variables, cette proportion d’indécis semble logique. Ce qui force, d’ailleurs, à prendre avec précautions les autres données de l’étude.

Interrogés sur le meilleur moyen de traduire cette souveraineté numérique (les répondants devaient impérativement choisir entre trois options), 58 % des Français estiment qu’elle nécessite un cadre réglementaire contraignant, avec notamment des obligations de localisation de données en France ou dans l’Union européenne.

28 % préfèrent un cadre plus souple, avec des mécanismes volontaires de certification par des tiers de confiance. Enfin 14 % jugent qu’il vaut mieux une absence totale de cadre réglementaire, la souveraineté numérique n’étant pas compatible avec la globalisation.

Concernant la cybersécurité nationale, les deux-tiers des répondants s’estiment « très inquiets » ou « assez inquiets » devant les risques pesant sur les données liées à la défense nationale (63 %), les données d’état civil (62 %) et les données fiscales (61 %).

Interrogés sur plusieurs mesures pour protéger l’État contre la cybercriminalité, les Français en plébiscitent trois, les seules à être approuvées par plus de 40 % des sondés : le recrutement d’équipes cyber dans les administrations (47 %), l’augmentation des budgets cyber (45 %) et la mise en place de réglementations plus rigoureuses (42 %).

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