Lors d’interventions récentes, Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI, a fait le point sur les risques cyber auxquels la France fait face

Guillaume Poupard a multiplié les prises de parole ces derniers jours, notamment devant les sénateurs, aux Assises de la cybersécurité à Monaco, sur le plateau de Quotidien ou encore au micro de France Inter, détaillant les risques cyber qui pesaient sur la France.

Il concède que « la météo n’est pas très bonne objectivement » et pointe en particulier la multiplication des attaques par rançongiciel et, surtout, l’explosion de l’espionnage numérique, qui « a atteint un niveau incroyable », car, selon lui « c’est ce qui fonctionne aujourd’hui », avec « des risques de développement quasi militaires ».

Le directeur général de l’ANSSI fait de « la menace militaire, celle qui vise non pas à espionner ou à faire chanter, mais à détruire des systèmes d’information », « notre priorité, car cela pourrait avoir des conséquences dramatiques en matière de sécurité nationale ».

Pour y faire face, il appelle à renforcer les échanges transnationaux, en particulier au niveau de l’Union européenne, qui doit « développer sa sécurité numérique de manière souveraine ».

« On ne fera pas une cybersécurité efficace en restant franco-français. La coopération avec l’OTAN est une réalité. Avec l’Union européenne, il y a une collaboration remarquable. Mais il y a un besoin de changer d’échelle, de développer ses capacités et de les faire travailler ensemble », précise-t-il.

Guillaume Poupard a également coché une date dans son calendrier : les Jeux Olympiques de 2024, qui se tiendront à Paris, « un moment idéal pour nos adversaires, alors que toutes les caméras du monde seront braquées sur nous ».

Chargée de la cybersécurité de l’événement, l’ANSSI va notamment surveiller les opérateurs les plus sensibles, en particulier les structures éphémères, lancées uniquement pour les JO.

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