- 85% des personnes interrogées s’estiment en sécurité lorsqu’elles utilisent leurs outils numériques. Sentiment qui est cependant moins élevé en France (78%) que dans l’ensemble des autres pays couverts par l’étude (87% ou 88%).
- Une grande majorité des répondants estime aussi disposer des réflexes (85%) et des outils nécessaires (82%), la France apparaissant là aussi légèrement en retrait par rapport à ses voisins.
- De façon assez paradoxale, alors que 85% des personnes interrogées s’estiment en sécurité, elles sont aussi 51% à déclarer avoir déjà été victimes d’une attaque. Si l’escroquerie en ligne via du phishing (33%) arrive en tête, suivie du vol de données personnelles (21%), ces deux types d’attaque ne sont pas les plus craints par les Européens, à la différence du vol d’information bancaire (34%), et du vol de données personnelles (23%).
- 32% des personnes interrogées se souviennent avoir fait l’objet d’une campagne de communication promouvant la cybersécurité, principalement via Internet (57%) ou la télévision (49%).
- 65% des citoyens européens considèrent que le stockage de leurs données personnelles sur le territoire européen constitue une protection efficace en matière de cybersécurité. Ce sentiment est particulièrement vif chez les 18-24 ans (78%), moins chez les 65 ans et plus (57%).
Ces résultats montrent un décalage entre un sentiment de sécurité particulièrement élevé (85%) ressenti par les citoyens européens dans leurs usages numériques et la réalité des cyberattaques dont les conséquences peuvent perturber leur vie quotidienne (hôpitaux, entreprises…). Il est donc important que les campagnes de communication mettent davantage l’accent sur la continuité existant entre les usages personnels et professionnels du numérique, entre le citoyen et le salarié. Un objectif clé si l’on considère que seulement 32% des personnes interrogées ont déjà accédé à de telles campagnes.