La police de Calgary signale un recul de 41 % du nombre de victimes en 2022 – pour 37,5 % au niveau fédéral, mais avec une hausse des sommes dérobées

Le Canada suit les tendances mondiales sur les attaques par rançongiciel, avec une baisse des victimes en volume en 2022. La police de Calgary a récemment indiqué avoir reçu des signalements pour 13 attaques en 2022, contre 22 en 2021, soit un recul de 41 %.

Selon l’analyste en cybersécurité Ritesh Kotak, les entreprises, plus au fait de ces risques, investissent davantage dans leur cyberprotection. « Des organisations réalisent maintenant qu’il est très coûteux de se remettre de ces attaques. Par conséquent, elles deviennent plus proactives que réactives », indique-t-il.

Ces chiffres sont cohérents avec ceux que le Centre anti-fraude du Canada (CAFC) a publié. Au niveau fédéral, le CAFC compte en effet 66 victimes de rançongiciel en 2022, contre 104 en 2021. Soit une baisse, en volume, de 37,5 %.

Ces statistiques sont toutefois à tempérer. D’abord parce que ces incidents sont toujours notoirement sous-déclarés. Mais surtout parce que les revenus générés par ces attaques ont augmenté au niveau fédéral. Ils sont ainsi passés de 346 195 dollars canadiens en 2021 à 474 439 dollars canadiens en 2022, selon le CAFC.

Cette dernière tendance semble une spécificité canadienne. En effet, les rapports sur les attaques par rançongiciel dans le monde font état, pour la plupart, d’une baisse des sommes soutirées en 2022.

Restez informés en temps réel
S'inscrire à
la newsletter
En fournissant votre email vous acceptez de recevoir la newsletter de Incyber et vous avez pris connaissance de notre politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien de désabonnement présent dans tous nos emails.
Restez informés en temps réel
S'inscrire à
la newsletter
En fournissant votre email vous acceptez de recevoir la newsletter de Incyber et vous avez pris connaissance de notre politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien de désabonnement présent dans tous nos emails.