Les deux appareils visés appartiennent à des membres de la sous-commission de la sécurité et de la
défense du Parlement européen.

Le Parlement européen a demandé, le 21 février 2024, aux membres et au personnel de sa sous-commission de la sécurité et de la défense (SEDE) de lui confier leurs smartphones pour analyse. Cette décision fait suite à la découverte de traces de logiciels espions dans les téléphones de deux membres de cette commission, découvert après un contrôle de routine, le 20 février 2024.

« Dans le contexte géopolitique actuel et compte tenu de la nature des dossiers suivis par la sous-commission de la sécurité et de la défense, une attention particulière est portée aux appareils des membres de cette sous-commission et du personnel qui soutient son travail », a indiqué dans un communiqué la porte-parole adjointe du Parlement, Delphine Colard.

Le Parlement européen va donc analyser les smartphones de l’ensemble des membres de la commission et de son personnel, pour vérifier qu’ils ne contiennent pas aussi des spywares. Aucune information n’a filtré sur la nature et l’origine des éléments malveillants découverts.

En avril 2023, le service informatique du Parlement a mis en place un système de vérification des téléphones des eurodéputés pour détecter la présence de logiciels espions. Il a depuis mené « des centaines d’opérations », peut-on lire dans le communiqué.

 

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