La dernière réunion du Conseil du commerce et de la technologie a permis aux deux partenaires transatlantiques de faire le point sur leurs collaborations technologiques.

Des représentants des États-Unis et de l’Union européenne se sont retrouvés, le 4 avril 2024, à Louvain, en Belgique, pour la sixième réunion du Conseil du commerce et de la technologie. Instauré en 2021, ce conseil vise à renforcer la coopération sur les technologies numériques de pointe.

Côté Commission européenne, les vice-présidents exécutifs, Margrethe Vestager et Valdis Dombrovskis, et le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, ont participé à la réunion. Les États-Unis étaient représentés par le secrétaire d’État Antony Blinken, la secrétaire au commerce Gina Raimondo et la représentante au commerce Katherine Tai.

Au terme du conseil, États-Unis et Union européenne ont réaffirmé leur soutien à une approche de l’IA fondée sur des technologies « sûres et fiables » et sur la prise en compte des risques. Les deux partenaires veulent mettre l’IA « au service du bien public », notamment en l’utilisant pour augmenter leur résilience aux catastrophes et aux urgences critiques.

Pour cela, ils ont élaboré un calendrier d’une coopération sur les usages de l’IA dans l’énergie, la gestion des conditions météorologiques extrêmes ou la reconstruction. Les deux parties vont aussi multiplier les échanges entre leurs deux bureaux dédiés à l’IA, en particulier pour améliorer l’évaluation des modèles.

États-Unis et UE souhaitent par ailleurs développer une vision commune de la future 6G, afin d’en prendre le leadership. Ils ont signé dans ce but un arrangement administratif pour faciliter la collaboration transatlantique dans la recherche sur la 6G.

Les deux partenaires ont également prolongé de trois ans leurs deux accords administratifs sur les semi-conducteurs. Ils comptent « établir des synergies » entre leurs législations de soutien à l’industrie des semi-conducteurs.

Les États-Unis et l’Union européenne ont enfin présenté un « rapport de cartographie de l’identité numérique ». Il vise à faciliter « l’interopérabilité transatlantique » et « l’utilisation transfrontalière » des identités numériques.

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