L’offensive a eu des conséquences opérationnelles sur plusieurs sociétés au Royaume-Uni et aux États-Unis, dont Starbucks, Bic et des chaînes d’épicerie.

L’éditeur américain de logiciel de supply chain Blue Yonder a admis, le 21 novembre 2024, avoir été victime d’une attaque par rançongiciel. L’incident a provoqué, selon la firme, des perturbations « dans son environnement hébergé de services gérés », mais n’a pas touché ses services et données dans le cloud. L’attaque a en revanche eu des conséquences opérationnelles sur une partie de ses 3 000 grandes entreprises clientes dans 76 pays.

L’essentiel des perturbations ont frappé des organisations au Royaume-Uni et aux États-Unis. Plusieurs grandes chaînes d’épiceries ont ainsi vu leurs systèmes de gestion d’entrepôts ou de stocks connaître d’importantes défaillances. La cyberattaque a également perturbé les logiciels de gestion de la paie de Starbucks aux États-Unis, contraignant ses cadres à calculer à la main les rémunérations des employés. Le fabricant de stylo Bic a, de son côté, connu des retards d’expédition.

La cyberattaque n’a pas, pour l’heure, été revendiquée ou attribuée à un groupe cybercriminel.

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