L’offre de la puissance publique expirait le 4 octobre 2024, mais les négociations se poursuivent.

L’offre non engageante de l’État français pour le rachat des activités stratégiques de la branche BDS (« Big data et sécurité ») d’Atos a expiré le 4 octobre 2024, sans qu’un accord ne soit trouvé. Déposée le 12 juin 2024, cette offre valorisait à 700 millions d’euros les trois entités concernées, Advanced Computing, Mission-Critical Systems et Cybersecurity Products. Atos en estimait la valeur « entre 700 millions et un milliard d’euros ».

Les négociations ne sont pas pour autant rompues. Atos indique ainsi avoir proposé « de poursuivre les discussions » et avoir « transmis à l’État français une nouvelle proposition compatible avec [son] plan de restructuration financière ». Le groupe informatique précise que ce contretemps ne remet pas en cause la mise en œuvre de ce plan de restructuration. Validé le 30 juin 2024, il prévoit une prise de contrôle d’Atos par ses créanciers, à 99,9 %.

Dans une situation politique complexe, l’État français pourrait se tourner vers des partenaires privés pour compléter son offre. Thales envisagerait ainsi de participer au rachat à hauteur de 300 millions d’euros.

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