Atos a assuré des JO de Tokyo sans cyberattaque entravant l’événement
Atos a fait face à un changement d’échelle, avec un nombre d’attaques passé de la centaine de millions à Rio (2016) au milliard à Tokyo en 2021 – et sans un seul « événement » ayant entravé la bonne tenue des Jeux.
Pierre Barnabé en tire trois enseignements essentiels pour assurer la cybersécurité d’un grand événement, mais valables aussi pour une entreprise ou un particulier : anticipation, innovation, collaboration.
Une cybersécurité opérationnelle doit ainsi tester en permanence l’ensemble de ses infrastructures, face à tous les types d’attaques, anticiper toutes les situations, même les plus improbables, pour assurer la robustesse des cyberdéfenses.
Pour faire face à des cyberattaques toujours plus complexes, il faut investir dans l’innovation, en particulier l’IA et la robotisation
Pierre Barnabé insiste ensuite sur la nécessité de se porter à la pointe de l’innovation, pour faire face à des cybercriminels qui « investissent énormément en R&D, recrutent dans les meilleures universités les meilleurs experts, pour bâtir des attaques les plus complexes possibles ».
Le dirigeant d’Atos estime que deux technologies sont particulièrement cruciales pour répondre à ce défi, et doivent concentrer dès maintenant les investissements de l’écosystème cyber : l’IA et la robotisation.
« Les robots seront nos meilleurs amis pour nous protéger et ne nous donner, nous êtres humains, que l’analyse et la réponse à des attaques très particulières », précise Pierre Barnabé.